Bien estimer sa maison
Faire évaluer sa maison est une démarche que nombre de personnes auront à accomplir au moins une fois dans leur existence. Mais, face à des sommes aussi importantes et à l’investissement d’une vie, il convient de prendre certaines précautions afin d’estimer au plus juste le prix de sa maison.
Dans quels cas peut-on être amené à faire estimer sa maison ?
Plusieurs situations sont emblématiques de cette démarche : une vente pour évoluer sur un autre bien, l’acte fiscal (comme la donation, une succession ou la soumission à l’ISF), un divorce ou encore un rachat de crédit. De manière générale, il convient de ne pas sous-évaluer son bien, car l’administration fiscale pourrait procéder au rétablissement d’un prix plus juste et ainsi imposer un redressement financier. Lors d’une séparation, il est de l’intérêt de chaque partie de tomber d’accord sur la valeur de la maison dans la mesure où le régime de la communauté universelle amène à une partition équitable du prix du logement entre les deux ex-conjoints.
De même, si l’on doit engager une procédure de rachat de crédit, l’estimation de votre maison joue un rôle capital, car la banque prêtera jusqu’à 80% de la valeur de ce dernier. Surestimation, sous-évaluation, la fourchette de côte immobilière est délicate à déterminer.
Toutefois, on peut s’entendre à définir une juste estimation d'une maison comme le montant du bien vendu dans les conditions normales du marché.
Quels critères pour établir la valeur vénale de sa maison ?
Sept points s’avèrent cruciaux. L’emplacement du logement au sein de la commune ainsi que le dynamisme de celle-ci doivent être pris en considération. L’économie de la localité n’est pas à négliger : une cité active drainant des entreprises valorisera le bien tandis qu’une zone marquée par le chômage aura tendance à le déprécier. Les différentes caractéristiques de la maison gagneront à être examinées : superficie, orientation, ou encore localisation tout comme le montant des charges s’il s’agit d’une copropriété.
Enfin, l’état général de l’habitation joue un rôle indéniable dans l’estimation de même que les performances énergétiques de cette dernière. Une fois ces paramètres déterminés, plusieurs techniques s’offrent au particulier pour déterminer la valeur de son bien.
Estimer soi-même son logement
Cette démarche n’est pas la plus fiable, mais permet d’esquisser une gamme de prix. A l’aide de sites comme ERAFRANCE, et grâce à notre outil d'estimation en ligne, en comparaison des biens similaires vendus récemment, vous pouvez déjà vous faire une première idée.
Comparer les offres immobilières aide également à établir la rareté du bien proposé sur le marché. Enfin, l’utilisation de la base informatique des notaires de France (BIEN en région parisienne ou PERVAL en province) donne la température du monde immobilier actuel.
Prendre le conseil d’un agent immobilier
Idéalement, il convient de croiser les avis de trois agences différentes afin d’éviter une surestimation de son bien. Attetion, certains établissements n’hésitent pas à surévaluer les logements pour obtenir l’exclusivité du vendeur. Par ailleurs, le professionnel procédant à la détermination de la valeur du logement doit se déplacer en personne pour déterminer in situ sa valeur et ce, gratuitement. Découvrez les agences ERA proches de chez vous.
Il existe donc de nombreuses manières d’évaluer sa maison mais, en matière de transaction immobilière, on ne saurait être trop prudent : croiser ces différents avis sera indéniablement le gage d’une estimation réussie.
Faire appel à un notaire
La prestation est payante, mais demeure pertinente vu qu’elle émane d’un professionnel de la transaction immobilière. A l’issue de l’estimation, le particulier se voit remettre un certificat d’expertise, aussi appelé « avis de valeur vénale ».
Il est possible de mettre encore plus de chances de son côté en optant pour un notaire bénéficiant d’un label NotExpert attestant d’une ancienneté de plus de 5 ans dans ce domaine.