Laurent Wauquiez dévoile des uniformes scolaires qui ne conviennent pas tout à fait aux lycéens d'Auvergne-Rhône-Alpes
Un prototype d'uniforme scolaire qui sera testé dans cinq lycées de la région à partir de septembre prochain a suscité des réactions de la part de nombreux jeunes internautes.
C’est un sujet qui continue de susciter des réactions. Jeudi 21 décembre dernier, Laurent Wauquiez, président de la LR Auvergne-Rhône-Alpes, a présenté à Lyon l'uniforme scolaire, qui sera testé dans cinq lycées de la région à partir de septembre prochain. Les photos de ce shooting ont provoqué des réactions sur les réseaux sociaux de la part du jeune Auvergne-Rhônalpins sur les réseaux sociaux...
Éloignez-vous de toute considération politique. Cette fois, les lycéens ont été soit ravis, soit déçus par la beauté des vêtements, entièrement confectionnés dans la région.
Charlène a filmé une vidéo d'elle sur TikTok, un réseau social populaire auprès des jeunes, pour le moins confuse, avec en fond sonore : "C'est une blague ?"
Apparemment, la jeune fille, qui compte environ 16 000 abonnés sur Instagram, n'a pas été convaincue par le design du polo bleu marine floqué présenté par le président de la région.
Et elle n'est pas la seule. Sophie, elle, s'amuse à mettre en parallèle les jolis uniformes australiens ou anglais (ce qu'elle s'était imaginée en entendant parler d'uniforme scolaire) avec "l'uniforme français" accueilli dans sa courte vidéo par un bruitage sans équivoque.
D'autres encore craignent d'être ridiculisés par leurs camarades d'autres régions, dont les designers seront peut-être plus cléments.
Suite à la publication de Laurent Waukees, les comparaisons battent leur plein.
Selon des affiches Twitter, les uniformes de la région Auvergne ressemblent plus à ceux des « fonctionnaires du cimetière », des « policiers municipaux » ou des « gardes de Fleury-Mélogis » qu'à ceux du feuilleton Élite. série, probablement. Populaire auprès de la jeunesse espagnole, les héros adolescents doivent porter une tenue règlementaire, disons-le, plus seyante qu'un polo bleu.
Une internaute pousse même le bouchon jusqu'à déclarer préférer "être déscolarisée" que de porter le pull requis...
On imagine donc tous ces élèves fort anxieux à l'idée que leur lycée puisse faire partie des cinq établissements retenus pour l'expérimentation. Pour l'instant, on ne connaît que le nom de celui de l’ensemble scolaire privé Sainte-Thècle, à Chamalières.