Dans un contexte global troublé, l’immobilier reste une valeur sûre pour les Français. « Le marché du logement s’est montré très dynamique depuis 2016, soutenu notamment par des taux d’intérêt extrêmement bas et, depuis la crise sanitaire, par une épargne abondante pour une grande partie des ménages français », estime la FNAIM.
Le nombre de transactions a d’ailleurs fortement augmenté sur cette période, atteignant un record absolu en 2021 avec 1 177 000 ventes de logements. Dans le même temps, les prix ont connu une hausse quasi continue. Mais la remontée actuelle des taux d’intérêt pourrait rebattre les cartes : la capacité d’achat des ménages français s’en trouve impactée, notamment dans les grandes villes où le mètre carré s’affiche à des niveaux très élevés. Résultat, le phénomène de métropolisation observé depuis 2010, c’est-à-dire la concentration toujours plus forte en zone urbaine, est aujourd’hui remis en cause.
Les maisons sont davantage plébiscitées qu’auparavant tandis que les communes balnéaires, les villes moyennes, petites ou rurales ont profité du changement d’aspiration des acheteurs. Ce rééquilibrage du marché, que les professionnels de l’immobilier espéraient depuis des années, se trouve favorisé par une tendance en forte accélération : la digitalisation du monde du travail !