Baromètre : La nouvelle géographie immobilière se confirme !
Boom des zones rurales et des banlieues, baisse du réservoir d'acheteurs
Baromètre : La nouvelle géographie immobilière se confirme !
Le désamour pour les grandes villes conforté
La nouvelle géographie immobilière se confirme ce début octobre : au désamour pour les grandes métropoles répond de manière toujours plus marquée un intérêt accru pour les campagnes. Terminée, la hiérarchie en matière de hausse tarifaire qui prévalait jusqu’en juillet 2020 avec Paris en haut de l’échelle, suivie des dix plus grandes agglomérations françaises et, en bas, des zones rurales.
Aujourd’hui, ce classement s’est inversé !
- Depuis le début de l’année 2021, les zones rurales ont ainsi connu la plus forte progression au niveau national (+6,6%).
- Soit, plus du double des chiffres enregistrés par les dix plus grandes métropoles de l’Hexagone au cours de la même période.
- Et surtout… Loin devant ceux de la capitale (+0,1%) !
La région parisienne résume à elle seule le changement de paradigme : plus les acheteurs potentiels s’éloignent de son centre, plus la hausse des prix se fait forte. En un an, Paris a ainsi perdu 1,2% tandis que la petite couronne en gagnait 2,7% et la grande couronne 5,2% !
Pas de crainte du côté du crédit
Le spectre d’un recul durable de la demande paraît peu crédible car les taux vont rester bas et les banques vont continuer à jouer leur rôle de financeur :
- À raison de 1,08% en juillet (toutes durées de crédit confondues) selon la Banque de France, le taux moyen des prêts immobiliers a atteint un plancher jamais observé.
- En outre, malgré le pessimisme ambiant, l’annonce du caractère désormais obligatoire de ce qui n’était jusque-là que des recommandations du Haut Conseil de stabilité financière (HSCF) en matière de crédit immobilier ne devrait rien changer à la donne.