Les prix de l'immobilier vont-ils flamber à Saint-Cyprien ?

Les prix de l'immobilier vont-ils flamber à Saint-Cyprien ?

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Les prix de l'immobilier vont-ils flamber à Saint-Cyprien ?

La question se pose à mesure que Toulouse se développe. Une croissance démographique exponentielle. Une attractivité économique qui se pérennise. Une dimension étudiante qui attire les jeunes, et une offre culturelle riche. La réputation de la 4e ville de France est toujours excellente ; celle du quartier n’est plus à faire. Pour autant les prix de l’immobilier vont-ils de nouveau flamber ? Pas si sûrs, vous allez le voir. Réponse en trois points clefs avec notre experte immobilier, Nadia Fourcade de l’agence ERA IMMOBILIER de Toulouse Saint Cyprien.

 

Infrastructures et commodités : dans le quartier tous les voyants sont au vert

Des cliniques rénovées, une offre de soin variée, un marché, des petites places très attractives, des commerces qui se portent de mieux en mieux, une vraie vie de quartier - qui séduit même les habitants de la rive droite : à Saint-Cyprien, les indicateurs sont excellents. Le quartier attire tout autant les investisseurs que les primo-accédants. Il est extrêmement attractif c’est vrai, et les prix y sont en hausse ; mais ils n’explosent pas de manière incroyable. Nadia Fourcade, de l’agence ERA IMMOBILIER de Toulouse Saint-Cyprien, confirme : « ils ont énormément augmenté ces dix dernières années, maintenant on est davantage sur une hausse régulière ». Autrement dit, le marché se porte bien, mais les prix ne flambent pas. Un marché par ailleurs porté par des taux d’intérêts bas, comme le confirme notre experte. Des taux bancaires qui restent stables et bas ; et des lois de défiscalisation - comme la loi Pinel et la nouvelle loi Denormandie - qui perdurent en 2019 et qui favorisent les investissements, dans le quartier comme dans tout Toulouse.

 

Une hausse modérée, Toulouse à l’image des autres grandes villes de France

Chaque ville a ses spécificités, mais on observe des tendances. La LGV a évidemment changé la donne à Bordeaux. Lyon et Nantes enregistrent ces derniers mois de légères hausses également. Toulouse de son côté, globalement, n’échappe pas à la règle. Et Saint Cyprien, en particulier, non plus. Ici les prix atteignent désormais les 3860 €/m2 pour un appartement d’après Nadia Fourcade, de l’agence ERA IMMOBILIER de Toulouse Saint-Cyprien; et 3495 €/m2 pour les maisons.

D’un point de vue général, la ville rose fait même partie de ces métropoles qui attirent davantage les acheteurs que la capitale. Paris où les prix culminants à 9 446€/m2 commencent à provoquer une forme de rejet, et un ralentissement des ventes. Résultat : Lyon, Bordeaux, Nantes, Rennes et Toulouse gagnent en attractivité là où Paris en perd.

 

A Saint-Cyprien, l’ancien est porté par le neuf.

Le quartier fait partie des plus recherchés désormais. Il est loin le temps où Saint-Cyprien était le parent pauvre du centre-ville ; l’endroit où l’on se rabattait par dépit lorsqu’on ne pouvait pas acheter au Capitole ou aux Carmes. Aujourd’hui, Saint-Cyprien est un des quartiers les plus demandés de Toulouse. La hausse des prix y est donc assez nette, mais pas exponentielle comme elle a pu l’être par le passé. Une hausse constante, mais légère, portée également par le neuf.

Dans ce domaine, Toulouse en profite même pour rattraper son retard avec d’autres métropoles comme Bordeaux ou Montpellier, mais reste moins chère au m². Résultat : la rentabilité est souvent meilleure dans la ville rose, et les investisseurs de plus en plus nombreux. Or, Nadia Fourcade, de l’agence ERA IMMOBILIER de Toulouse Saint-Cyprien est formelle : le neuf participe à faire monter les prix de l’ancien. En témoigne selon elle la création de logement neufs allées Charles de Fitte, qui a fait grimper les prix des appartements anciens, situés dans le vieil immeuble du 89-91 de la même adresse.

Autrement dit une dynamique vertueuse, sans explosion des prix de l’immobilier, qui peut aujourd’hui potentiellement profiter aussi bien aux acheteurs qu’aux vendeurs.