Connaissez-vous le « crédit différé » ?
Son principe est très simple : alors que le remboursement d’un prêt immobilier débute généralement dès le déblocage des fonds et l’acquisition du bien, lors d’un crédit différé le remboursement ne commence qu’après une période prévue dans le contrat de prêt.
Par exemple, explique Leparticulier, si l’acheteur a encore un crédit en cours (comme un crédit auto) ou s'il souhaite réaliser des travaux dans son nouveau logement avant d’y emménager, la banque peut lui proposer un crédit à remboursement différé, pour une période de 12 à 24 mois.
Dans ce cas, le paiement du capital du crédit est différé, seuls les intérêts et la prime d'assurance étant prélevés mensuellement.
On parle alors de différé partiel. La banque peut aussi proposer un report des intérêts pendant la phase de différé : on parle alors de différé total, le client ne payant que la prime d'assurance. À la fin de la période de différé, l'acquéreur commence à amortir son prêt et doit alors payer une mensualité comprenant le capital, les intérêts et l'assurance.
Le différé d’amortissement est une facilité accordée par la banque, qui allonge la durée totale du crédit. Cela aura donc forcément un coût pour l’emprunteur, plus ou moins élevé selon la durée du différé. Il convient donc de bien évaluer celui-ci avant de signer et de ne pas hésiter à faire jouer la concurrence entre établissements bancaires.