Location saisonnière : que faut-il savoir ?
LÉGALEMENT : DES OBLIGATIONS À RESPECTER
Pour proposer un bien dans le cadre d’une location meublée saisonnière, vous devez d’abord déposer une déclaration de location à la mairie de la commune où se trouve le bien. Cette déclaration doit préciser, entre autres, le nombre de pièces, le nombre de personnes pouvant y séjourner et les périodes auxquelles vous proposez la location. Vous devez aussi signer avec le locataire un bail régi par le Code civil. Si l’état des lieux n’est pas obligatoire, il est recommandé, à l’entrée comme à la sortie. Attention par ailleurs au règlement de la copropriété, qui peut interdire le meublé de tourisme.
L’AMÉNAGEMENT : COMME À LA MAISON
Si, pour une location longue durée, vous pouvez proposer un bien vide, pour les locations saisonnières en revanche, un minimum d’équipement est indispensable, notamment des meubles pour la chambre et la cuisine. Mais s’assurer que le logement soit vivable ne suffit pas : il doit être agréable et attirer des locataires potentiels. Savez-vous comment vous démarquer de la concurrence, qui peut être rude dans cette branche de l’immobilier ? Préférez décorer vous-même ou faire appel à un professionnel ? L’idéal : équiper l’appartement ou la maison aussi bien que si vous aviez l’intention d’y vivre vous-même, mais en proposant des services supplémentaires, un peu comme un hôtel.
LE RÈGLEMENT INTÉRIEUR : CONSEILLÉ
Vous avez l’impression de chipoter en accrochant bien en vue une liste de règles à respecter ? Détrompez-vous : cela vous fera gagner du temps en évitant de répéter la même chose à chaque locataire ou de recevoir des appels à tout bout de champ pour des questions pratiques. C’est aussi un bon moyen de vous assurer que votre logement soit bien tenu. Que pouvez-vous préciser dans ce règlement intérieur ? Par exemple si les animaux sont acceptés, quelles sont les heures d’accueil et de départ, comment entretenir la piscine, les normes de sécurité, le comportement écologique (tri sélectif notamment)…